“ tion pourrait etre de quelque utilité au succés de la souscription. Il est absolument indispensable d’opposer l’opinion decisive
des gens éclairés aux prejugés des personnes qui voyent toujours d’un oeil jaloux & inquiet, les efforts que l’on fait pour
perfectionner les sciences morales, & surtout l’éducation.
"Vous verrez par le prospectus que mon ouvrage est plus etendu que je n’avais d’abord imaginé. Vous n’en serez point surpris,
car lorsqu’un sujet est profond, une meditation continue y fait découvir des choses nouvelles & nécessaire qui avaient d’abord
échappé . . .”
A year later, on September 27, 1804, Dufief wrote to announce that he was sending the six copies: “J’aurais bien désiré envoyer à Monticello vos exemplaires de mon ouvrage, le jour même qu’il a paru; mais comme le paquet
était un peu gros & qu’il ne s’est point offert d’occasions particulières je me suis vu forcé d’attendre, pour cet effet,
le départ d’un bâtiment pour
Georgetown & j’ai chargé Mr
John March de vous les faire tenir par l’entremise de Mr Barnes.
"Mon ouvrage étant publié, je ne dois plus en parler, d’ailleurs à quoi cela me servirait il surtout avec vous, puisque l’habitude
que vous avez de vous occuper de matières abstraites (sans parler de votre pénétration) vous fera bientôt juger des défauts
et des avantages de la nouvelle méthode que je propose.
"Je me suis appuyé à la page xxxviii de votre opinion, car j’ai cru que des idées justes & qui seront certainement utiles
ne devaient pas être conservées oisivement dans le portefeuille d’un Amateur des lettres, Publicum bonum sit suprema lex--cette
considération me fait esperer que je trouverai
plusque Gràce, auprès de vous pour cette liberté là . . .”
The passage referred to on page xxxviii is in the form of a footnote:
*Mr. Jefferson, President of the United States, and a gentleman so highly and justly celebrated for genius and philosophical
knowledge, has, in a letter to the author concerning this work, observed, that “The proposition to teach a language by phrases
is new as a method; although, besides infants learning their native tongue, we have seen persons learn a foreign language
that way; and I have observed they are less apt to run into barbarisms, as
je suis froid
, for I am cold, &c. than those who learn single words and put them together of themselves. I have observed that to understand
modern Latin, you must understand the native language of the writer, and to find the meaning of a phrase, retranslate it into
his language,” &c.
The title appears on Jefferson’s list of books acquired during the year 1804.
On February 3, 1805, Dufief sent the bill for six copies at $
5.00 a copy, total $30.00. On a second bill, receipted by Dufief, the price of the copies is entered as
5 gourdes chaque.
On March 18, 1806, eighteen months after sending to Jefferson the six copies of the first edition, Dufief wrote to announce
the forthcoming publication of a second edition: “Vous verrez par le pamflet que je vous adresse qu’il m’est impossible de publier le moindre ouvrage sans vous avoir la plus
grande obligation--Je vous prie, donc, de l’accepter comme une bien faible marque de ma reconnaissance.
"Je vais publier une Seconde édition de “Nature Displayed”--Il parait assuré que la nouvelle méthode triomphera--Les Collèges
ces institutions déformatrices de l’entendement se trouvent par là menacés d’une réforme Salutaire--Plût à Dieu qu’elle s’opère
promptement, ce Serait pour moi la plus flatteuse des recompenses . . .”
A copy of this edition was sent by Dufief on February 27 of the following year, 1807: “Je profite avec le plus vif empressement de l’occasion que m’offre Mr De Boucherie pour vous prier de me faire l’honneur d’accepter
un exemplaire de la seconde edition de mon ouvrage--Je me flatte que vous approuverez les nouveaux apperçus que j’ai donnés
dans le
discours Préliminaire au sujet de la marche de l’esprit humain en apprenant la langue maternelle . . .”
Jefferson wrote his thanks on March 13: “
Th Jefferson returns to m(
~
r)
Dufief his thanks for the copy of the new edition of his work which he has been so kind as to send him, and which he shall
look into
”